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Marion Fanti-Baudet, une élue qui vous veut du bien

Bien souvent, nos idéaux se cassent les machoires sur le dos d’une réalité complexe. Pourtant selon Marion, sans idéaux, comment faire advenir une autre façon de faire le monde ? Un idéal, à l’échelle individuelle et collective décloisonne, ouvre la voie à de nouveaux possibles et s’affranchit de toutes les limites. Marion est de ces personnes qui s’accrochent à leurs idéaux, qui revendiquent la possibilité de changer le monde autour de soi. Au fil de l’entrevue, elle nous fait comprendre avec toute la sincérité qui la caractérise que l’idée de lutter CONTRE quelque chose l’épuise, mais lutter POUR la ravive. Une belle rencontre pour notre plus grand bien.

Elle est un véritable soleil. La chaleur de son sourire, le rouge de ses cheveux, le timbre de sa voix illuminent littéralement le 2 rue Vasco de Gama où nous la rencontrons. Marion Fanti-Baudet est Présidente de la SLVie des Tanneurs et de la Commission Santé Solidarité de la CMCAS.

Pouvons-nous affirmer que la monotonie n’est pas une valeur que suit votre parcours professionnel… ?

C’est vrai ! Et aussi dans ma vie personnelle [rire]. Avant d’être en contrat d’alternance à 40 ans à EDF Angers, en tant que conseillère clientèle, j’ai été médiatrice à Lorient au sein de l’association PIMMS (Points d’Information et de Médiations Multiservices) qui travaillait avec le service Solidarité du CRC de Vannes. C’est grâce à ma tutrice de l’époque qu’a débuté mon histoire avec les Industries Électriques et Gazières puisque c’est à ce moment que l’on m’a proposé d’intégrer EDF par le biais d’un contrat d’alternance afin de passer un BAC Professionnel pour être conseillère clientèle. Après quatre année à Angers, je suis partie chez ENEDIS à La Roche-sur-Yon au service Réclamation Qualité Fourniture. Quelques années plus tard, j’ai postulé à GRDF à Nantes en tant que conseillère clientèle au service Acheminement. Trois entités en douze ans et depuis 2022… les Activités Sociales !

Quelles qualités faut-il pour endosser les rôles de Présidentes de SLVie et de Commission Santé Solidarité ?

De la persévérance, c’est certain. Il ne faut pas avoir peur de travailler, de se lever le matin, de ne pas compter ses heures. Il faut aussi réussir à prendre du recul sur ses émotions, ne pas se décourager et garder l’énergie positive. Il faut surtout croire en ses idéaux et ses convictions. Que tout fasse sens avec les valeurs que l’on défend et mes mandats sont en totale adéquation avec qui je suis.

Au départ, comment aviez-vous pensé vos mandats ?

Il y a vraiment deux jambes à la CMCAS/Activités Sociales : les bénéficiaires et les élus/professionnels. Et une jambe n’avance pas sans l’autre. C’est grâce à ce lien qui nous unit que nous tenons debout. Pour entretenir ou créer ce lien, il faut informer. Porter l’offre CMCAS et CCAS, pour moi c’est la base. La porte d’entrée de toute discussion. Ensuite on va plus loin et l’on raconte notre chemin politique et nos valeurs qui permettent un type de rencontre solidaire et collective.

Politique, n’est-ce pas un mot qui fait peur ?

Il peut, mais il ne devrait pas. C’est une sorte de musique sur laquelle on met des mots. Pour certains, elle sonnera fausse et pour d’autres, il y aura une totale adhésion. Nous ne sommes pas là pour convaincre, mais pour nous faire entendre.

Qu’est-ce qui vous rend la plus fière aujourd’hui ?

Cette question n’est pas évidente [rires]. Comme je suis au début de mes mandats, je suis plutôt axée sur ce que l’on a à faire car la tâche est immense. Donc j’ai plutôt envie de vous dire ce à quoi je vais mettre un point d’honneur : que l’on traduise le plus concrètement possible les questions de solidarité et de proximité. C’est-à-dire bâtir des Activités Sociales au plus proche de ses bénéficiaires et travailler les enjeux d’émancipation et d’égalité. C’est encore un défi de faire connaître au plus grand nombre ce que proposent les Activités Sociales et la CMCAS en terme d’activités, de vacances/colos, d’accès à la culture, d’Action Sanitaire et Sociale… Nous devons continuer à travailler cette capacité de la CMCAS à inventer, innover, car il y une vraie vitalité collective, un bouillonnement très important qui s’entretient dans l’unique but d’entrer dans les vies de nos bénéficiaires petit à petit et leur apporter une dose de bonheur, de sérénité et de découverte !

C’est grâce à cela que vous conservez cette énergie au quotidien ?

Je crois tellement en ce que je fais au sein de la CMCAS que je suis persuadée que cela a ou aura un impact sur les agents et leur famille. Je ne peux pas changer le monde mais je peux faire évoluer celui qui m’entoure. J’en suis intimement convaincue et je carbure avec ça.

Nous avons rencontré une femme dont la force, les convictions et les actions vont permettre à nos Activités Sociales d’entrer dans les cœurs de très nombreux bénéficiaires. Marion est de ces femmes qui gravissent des montagnes dont elles ne voient pas les sommets mais où à chaque palier surmonté, la vue est belle.

● Propos recueillis par Sophie Carlot

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