ACTUALITÉS
Réforme des retraites
deux ans volés et maintenant ?
Malgré une mobilisation d’une durée et d’un niveau record, la réforme des retraites a été adoptée aux forceps. Nous avons perdu une bataille mais pas la guerre. Il faut continuer à se mobiliser et à se battre pour que cette loi ait les effets les moins néfastes possible pour tous les agents : anciens, présents, comme futurs. Ainsi le rapport de force que les agents des IEG ont su construire depuis l’an dernier n’aura pas été vain.
La fin des régimes spéciaux s’inscrit bien dans une volonté du gouvernement de casser des statuts de haut niveau et de tendre vers la privatisation de certains secteurs autrefois publics.
Le gouvernement tourne le dos à la reconnaissance de la pénibilité dans ces secteurs et remet en cause l’attractivité des métiers, alors que nos entreprises peinent à embaucher.
Il va falloir exiger partout des négociations pour conserver la possibilité de départs anticipés pour pénibilité et la prise en compte des années d’études, entre autres.
Ce qu’un gouvernement a fait, un gouvernement peut le défaire. Ce qu’un président a fait, un président peut le défaire, maintenant ou dans trois ans.
Le gouvernement voulait éteindre le statut des IEG, comme il l’a fait pour la SNCF. Il a reculé en limitant cette fermeture au seul régime spécial vieillesse. L’intersyndicale a revendiqué que les futurs embauchés au régime général bénéficient tout de même des autres droits statutaires quand ils seront en retraite. Cela a été acté très clairement pour le tarif agent et les droits familiaux. Néanmoins, il reste un doute concernant le maintien des droits à la CAMIEG, aux Activités Sociales et les droits pour les conjoints (la pension de réversion des IEG n’étant pas soumise, comme celle du régime général, à niveau de ressources ni à des conditions d’âge).
Nous devons rester vigilants sur l’application pleine et entière du statut pour ces nouveaux embauchés, de leur carrière active à leur période d’inactivité.
Quel impact pour les retraités ?
Ces dernières années, les employeurs des entreprises des IEG se sont désengagés des financements de certains droits statutaires appliqués aux retraites : CAMIEG et Activités Sociales entre autres.
Depuis la mise en application de la réforme des retraites en septembre 2023 et la fin des régimes spéciaux, notre caisse de retraite, la CNIEG, qui est jusqu’ici équilibrée et ne bénéficie d’aucune aide ou de subvention, va progressivement voir ses recettes diminuer du fait de la diminution rapide des affiliés actifs.
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