Comment est né le partenariat entre la CMCAS et Handisport ?

S.E : Pour l’année 2021, nous avons signé un accord de partenariat entre la CMCAS et le comité régional Handisport des Pays de la Loire. Nous avons ciblé plusieurs projets et nous voulions commencer avec une animation lors de la Fête de la CMCAS. Donc on a défini en amont les ateliers que l’on voulait mettre en place.

Il nous arrive d’intervenir dans les entreprises mais rarement dans des moments festifs. Ce n’est pas comme ça que l’on procède habituellement, la sensibilisation au handicap auprès des salariés d’entreprises se présente sous une forme très pédagogique, là nous étions sur un format beaucoup plus ludique.

Comment s’est organisé cet événement ?

S.E : Nous avons échangé et nous nous sommes rencontrés plusieurs fois avec la Présidente de la Commission Santé Solidarité, Sandie Petit, ainsi qu’avec le Président du Comité Sportif Adrien Joubert. Ce qui nous a permis en amont de faire un choix sur les disciplines représentées lors de l’événement. Une fois le choix validé nous avons mis en place les activités avec le matériel et les encadrants. Nous avons essayé de faire quelque chose de cadré, mais pas trop, dans le sens où les bénéficiaires puissent venir quand ils le veulent afin de pouvoir pratiquer à n’importe quel moment de la journée.

Quel était le but de la présence d’Handisport sur cette journée ?

S.E : Notre rôle sur cette journée est de sensibiliser le public à la pratique sportive pour les personnes en situation de handicap. Pour ce faire, nous essayons de sélectionner des sports que les gens connaissent comme le basket et le badminton par exemple. On adapte ensuite l’activité en version handisport, souvent avec des fauteuils roulants. On fait alors découvrir un sport que l’on connait mais où la pratique est très différente quand on est en situation de handicap. Cette mise en situation est souvent un élément déclencheur pour les personnes valides.

Quelles activités ont été mises en place lors de la fête de la CMCAS ?

S.E : Le basket en fauteuil roulant avec des fauteuils adaptés à ce sport, ce qui est plus sécurisant pour pratiquer.

Le badminton, pour ce sport nous avons installé un demi-terrain car c’est comme ça qu’il se pratique en fauteuil. Des équipes mixtes (des personnes debout et certaines en fauteuil) se sont affrontées librement toute la journée.

La joëlette avec un parcours qui avait été préalablement balisé.

Nous avions sélectionné le tir à l’arc mais malheureusement l’éducateur spécialisé dans cette discipline n’était pas disponible, nous avons donc remplacé cette activité par la sarbacane qui est aussi un sport d’adresse et de précision donc dans le même état esprit.