EXPRESSIONS
SYNDICALES
60 ans de nationalisation c’est :
- Des prix maîtrisés et des services gratuits et efficaces.
- Des investissements massifs, un développement des compétences et des évolutions salariales acceptables.
- Une production adaptée à la consommation et un mix énergétique assurant l’indépendance de la France.
- Bref, un service public de qualité et tourné vers l’intérêt général.
15 ans de libéralisation c’est :
- Une envolée des tarifs (+ de 80 % gaz, + de 50 % élec), des services de plus en plus chers et inadaptés.
- Des distributions de dividendes massifs, une perte de compétences et des évolutions salariales en berne.
- Une consommation qui doit s’adapter à la production, des importations massives nous rendant dépendants des autres.
- Bref, une dégradation du service public tourné vers l’intérêt de quelques financiers.
Une seule solution : le Programme Progressiste de l’Énergie de la CGT pour des entreprises intégrées et nationalisées !
Le 13/1/2022, en pleine flambée des cours de l’énergie et dans un contexte de haute inflation, le Gouvernement vient de décider, sans concertation, de relever le plafond de l’ARENH de 100 (fixé au 11/7/2011) à 120 TWH /an (1 Téra Wattheure=1 million de Méga/Watt/heure). La mise en place de l’ARENH est le résultat d’un engagement de l’Etat français, auprès de la Commission Européenne, qui a été instauré par la loi NOME du 7/12/2010.
L’ARENH (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique) permet, à tous les concurrents, de s’approvisionner en électricité auprès d’EDF dans les conditions fixées par l’Etat, prix bloqués depuis 2012 alors que les investissements de maintenance sur les centrales augmentent.
Ces centrales sont devenues l’outil de production des concurrents qui les utilisent, sans aucun investissement personnel. EDF est, en plus, obligé de leur vendre le Mégawatt/heure en dessous du prix du marché.
EDF n’aurait donc d’autre choix que d’acheter ces 20 Téra/Wattheure au prix du marché de gros, soit environ 300 euros le Méga/WH (et probablement plus en mars) pour les céder à ses concurrents au prix bradé de 46,2 euros le Méga/WH car en bon gestionnaire EDF avait déjà vendu sa production 2022.
Cette mesure, qui risque de mettre en péril l’avenir du groupe, des salariés et de ses missions de service public, coûtera à EDF plus de 8 milliards d’euros sur son excédent brut d’exploitation 2022. Toutes les conséquences à court, moyen et long terme n’ont pas, encore, pu être toutes identifiées.
FO demande à revenir à un monopole des services publics. Pourquoi ne pas baisser la TVA de 20 à 5,5% pour aider nos concitoyens au lieu de mettre en péril une Entreprise utile à la Nation ainsi que son personnel.
Le CSE central a déclenché une procédure de droit d’alerte économique. Les Fédérations ont annoncé qu’elles contesteraient en justice le relèvement du plafond sitôt le texte publié.
Pas d’expression
Chères, chers bénéficiaires,
En cette période de pandémie et de conditions sanitaires évolutives, nous souhaitions tout de même rappeler que certaines maladies existent toujours…
La période COVID à littéralement pris la place dans le champ médical actuel. Mais n’oublions pas le SIDA et le CANCER qui ne sont pas éradiqués.
À titre d’exemple, ce qui a été réalisé en quelques mois pour la COVID-19 est sans commune mesure avec ce qui a été fait en 40 ans pour le SIDA.
Cette pandémie a aussi des enjeux sociaux dans la lutte contre les inégalités selon les zones géographiques du monde pour l’accès aux soins, à l’éducation, à la prévention.
La COVID-19 a favorisé les contaminations par l’absence de dépistage, de diagnostic et de prise en charge de nouveaux malades. La lutte contre les stigmatisations et discriminations vis à vis de certaines populations et en particulier contre les homosexuels est un véritable défi à relever.
Depuis le début de la pandémie 36 Millions de personnes sont mortes. En 2020, environ 38 Millions de personnes vivaient avec et 1,5 Millions de personnes étaient nouvellement infectées.
Depuis 2004, le cancer est la première cause de mortalité prématurée en France, devant les maladies cardiovasculaires. Le cancer est la première cause de mortalité chez l’homme et la deuxième chez la femme.
Il existe une augmentation du nombre de certains cancers. Les cancers du poumon, mésothéliomes, hémopathies malignes, tumeurs cérébrales et cancers du sein, de l’ovaire, du testicule, de la prostate et de la thyroïde sont en augmentation très significative depuis les années 1980.
Ceci est en partie lié au vieillissement et à la croissance de la population et touche différemment l’homme et la femme. De 1980 à 2005 (en tenant compte de la démographie), le taux de cancers s’est élevé de 35 % pour les hommes et de 43 % pour les femmes.
Pour la FCE-CFDT, l’accès aux médicaments, vaccins et diagnostics abordables est un élément crucial pour éradiquer ces maladies. En attendant, il faut agir au quotidien par la prévention qui reste le seul moyen efficace. La parole doit permettre de sensibiliser, d’informer notamment les plus jeunes. Elle doit permettre de dé stigmatiser pour lutter contre l’isolement des malades, la peur du regard des autres et la honte de vivre avec ces maladies chroniques encore tabous. La défiance nourrit ces épidémies.
Certains résultats encourageants notamment d’un candidat vaccin à ARN Messager laisse entrevoir l’espoir de pouvoir protéger les populations.
Dépistons-nous !!
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