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Jordan Chevalier, l’engagement comme seconde peau

Pour Le Trait d’Union, Jordan remonte le fil de l’histoire de son engagement dans les Activités Sociales. Un témoignage important pour échanger sur sa vision, ses aspirations et ses motivations en tant que Président la SLVie 10.

Vous avez grandi dans une famille d’ouvriers où les convictions étaient fortes. Votre engagement dans les Activités Sociales est une suite logique dans l’affirmation de vos convictions ?

Mon histoire familiale est une force. Je sais d’où je viens mais je ne sais pas toujours où je vais [rire]. Je laisse mes convictions me guider et elles le font sacrément bien. Elles m’ont permis de recontrer Manu Gilet en 2008, l’ancien président de la SLVie 10. Il est des rencontres comme des leçons. Des modèles de générosité et d’humilité, Manu est de celles-là : inoubliable. Il m’a présenté les Activités Sociales et depuis, avec et maintenant sans lui [parce que parti en inactivité], je ne les ai jamais lâchées. Je reprends le flambeau avec fierté et je souhaite continuer à amener les Activités Sociales au plus proche des bénéficiaires de ma SLVie et de ma CMCAS.

Cela fait maintenant un an que vous avez pris la présidence de la SLVie 10… En quoi consiste votre mandat au quotidien ?

En beaucoup de choses ! Ce que j’aime dans mon mandat de président, c’est que je plonge dans divers domaines : l’évènementiel, le social, le syndicalisme, le partenariat, la gestion de projets.. Il existe plein de facettes à ce mandat que l’on n’imagine pas. Je n’ai pas deux journées qui se ressemblent. C’est un énergie qui me motive et je m’efforce de la partager pour mobiliser un maximum de bénéficiaires et de collègues autour des projets et offres de la CMCAS et de la CCAS.

Étant détaché à 50 %, tu continues à travailler à RTE. On a parfois tendance à opposer engagement dans les Activités Sociales et les IEG. Qu’en penses-tu ?

Dans mon cas, ce n’est pas opposé. Le fait d’être détâché à 50 % me permet de garder un lien avec mes collègues. Je continue de partager la réalité de l’entreprise. Par ce biais, je tisse des liens, je les tends et je les renforce. C’est un leitmotiv qui rythme mon engagement.

Les évènements de ces dernières années ont entraîné des changements dans nos modes de vie sur le plan du distanciel et de l’individualité. Comment rend-on alors les actions des SLVie attractives pour renverser cette tendance ?

C’est une vraie question. On ne peut pas vivre uniquement face à son téléphone sur lequel le monde vient à nous. La vie est faite de rencontres et d’opportunités. La pandémie a peut-être renforcé l’individualité mais elle a ravivé aussi le besoin de lieux de rencontres. Les Activités Sociales en sont un.

Mon espoir durant ce mandat est de renforcer les liens intergénérationnels et de consolider le pont entre les IEG, les collègues et les Activités Sociales. Si je peux insuffler une dynamique, une énergie, un collectif autour de la CMCAS, j’en serais fier !

D’ici quelques semaines aura lieu la 17e édition du Festival d’Énergies à Soulac-sur-Mer et vous êtes le référent des bâtisseurs de Pays de Loire, est-ce pour vous une manière de concrétiser cette énergie et dynamique que vous souhaitez impulser ?

Absolument ! Tous les bâtisseurs Pays de Loire ont choisi de prendre du temps pour ce Festival : celui de la crétion et de la réflexion. Nous venons d’univers différents et c’est ce qui faitnotre force. Ensemble, nous tentons de nous connaître, de nous comprendre pour dessiner un univers de stand qui nous ressemble et nous rassemble autour de cette devise : Fiers de notre passé, auteurs de notre avenir.

Elle est lourde de sens et nous avons cette responsablilité de la nourir et de la traduire de la plus large manière qui soit. Et pour cela c’est très intéressant d’œuvrer dans un groupe à la fois hétérogène et homogène. Bâtir ce Festival Par et lagents et Pour les agents est une formidable opportunité de mettre en lien deux sortes d’engagement. En effet, pour certains il s’agit là d’une première dans les Activités Sociales et pour d’autres c’est une énième participation. Cette atmosphère est une force pour aboutir à une meilleure compréhension du sens de la devise.

C’est donc bien ce que vous espérez transmettre avec votre engagement : une meilleurs compréhension des Activités Sociales ? Chacun y à sa place et il y a une place pour chacun…

Oui, essayer de vulgariser les Activités Sociales qui peuvent être complexes ou dont on peut se sentir éloignés. Elles sont pourtant le socle qui nous unis, nous, agents des IEG. Nous devons nourir notre conquis social pour qu’elles évoluent toujours dans le sens le plus représentatif de tous. J’essaie donc d’apporter une parole un peu plus compréhensible pour que le plus grand nombre y trouve son compte !

Propos reccueillis par Sophie Carlot

Portrait Chinois / Si tu étais…

Un mix de deux villes
New York et Québec

Un sport
le basket

Une phrase
Je suis fier de vous, j’aime le dire autour de moi et mes collègues le reprennent au quotidien !

Un objet
un appareil photo

Un lieu où tu te sens entier
la montagne

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